Bienvenue à la Commune Val-de-Charmey !
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Si vous appréciez la nature et recherchez une qualité de vie, notre commune, au coeur de la Gruyère, saura vous plaire. Vous y découvrirez un environnement préservé, accompagné de traditions vivantes. Les activités sportives sont multiples, de même que les activités culturelles.
Le Conseil communal et l’administration vous souhaitent une excellente visite sur notre site internet.

Portrait historique de Cerniat
L'histoire de la commune de Cerniat et de son village se confond avec celle de la Chartreuse de la Valsainte sise sur son territoire et dont les récits sont plus anciens que ceux conservés dans nos archives.
Le mot de Cerniat ou « cierne » est fort usité dans le canton de Fribourg. Il désigne un pré ou un pâturage entouré de forêts. Il trouve son origine dans le mot latin « circinus » cerné en français. Ce mot signifie une enceinte, une vallée fermée en forme d’amphithéâtre.
Pendant plusieurs siècles, Cerniat faisait partie de la Seigneurie de Corbières, village situé à quelques kilomètres.
Notre commune possède sur son territoire l’unique Chartreuse de Suisse, fondée en 1294 par Girard de Corbières. En 1553, cette seigneurie a été vendue aux Excellences de Fribourg. C’est alors, que Cerniat est devenu fribourgeois et a perdu une bonne partie de ses terres.
Le village de Cerniat a souvent été ravagé par le feu. Au début du 18ème siècle, le hameau du Borgeat a été réduit en cendres. La cure ayant brûlé, les archives de la paroisse et les registres ont malheureusement été anéantis.L’église et la cure ont été reconstruites. Les années suivantes, et en raison de l’augmentation de la population, l’église a été agrandie en 1892 alors que la paroisse comptait environ 800 âmes.
La commune n’a pas connu que des heures sombres. Parmi des ressortissants, elle compte des hommes illustres. Monseigneur Olivier Maradan, né en 1899 est décédé en 1975, était évêque des îles Seychelles de 1937 à 1972 et pour finir Monseigneur François Charrière, né en 1893 décédé en 1976, de 1945 à 1970 évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Nous avons également pu compter un homme politique en la personne de M. Placide Meyer, ancien préfet du district de la Gruyère.
Portrait historique de Charmey
Le passé historique de Charmey et des ses environs est dense et passionnant. Il est intimement lié au commerce du gruyère et du vacherin d'alpage, mais également à l'industrie du bois. Depuis les années 1960, le village bénéficie d'un développement touristique et économique intense.
A une époque inconnue, une tribu issue des Alamans envahit par l'est le haut de la vallée et une autre, d'origine burgonde, imprégnée de culture romaine, s'implante par l'ouest pour former le Pays de Charmey.
Jusqu'au 11e siècle, Charmey appartient à la grande paroisse de Broc, dépendante du prieuré de Lutry. La paroisse comprend plusieurs hameaux dont celui de Feiguières, l'actuel village de Charmey. A la féodalité, la contrée dépend des seigneurs de Corbières, alors bonne ville du pays de Vaud. La seigneurerie est inféodée à François Ier, comte de Gruyère, en 1454, et voilà Charmey devenu gruérien. Sous le règne du comte Michel, le comté perd de son panache. En 1553, c'est la faillite et l'ancienne seigneurie de Corbières est adjugée à Fribourg. Avec Fribourg, le pays de Charmey retrouve Corbières comme bailliage. C'est à cette époque que se crée une communauté d'intérêts entre les communes de Crésuz, Châtel-sur-Montsalvens, Cerniat et Charmey, appelée "Pays et val de Charmey" avec, à sa tête, un gouverneur. Cette association durera jusqu'en 1852.
Après la guerre de trente ans (1618-1648), le val écrit une belle page de l'histoire économique du canton avec le commerce du gruyère en direction de Lyon. C'est l'âge d'or du fromage d'alpage et des caves d'affinage de la Tzintre. Cette industrie enrichit plusieurs familles. Cette activité, gourmande de terres, provoque une paupérisation qui pousse les plus ambitieux et les plus démunis à l'émigration, souvent dans les armées étrangères.
Le 19e siècle voit le déclin du commerce du fromage d'alpage concurrencé par les productions de plaine. L'industrie de la paille tressée n'a qu'un succès éphémère. Par contre, l'industrie du bois se développe. L'amélioration des voies de communication vers Charmey et la construction d'un pont métallique sur le Javro à la fin du 19e siècle sont à l'origine d'un premier développement touristique.
La commune de Charmey connaît un développement réjouissant depuis les années 1960, date de l’inauguration de la première télécabine, puis 1970 avec celle de la piscine et spécialement ces dernières années depuis l’ouverture des Bains de Charmey.